Comment lisser les charges pulsées d’une usine cryogénique de 9 kW à 4,5 K qui refroidit les aimants supraconducteurs d’un tokamak avec de très fortes variations de charge ? Cette question a mobilisé une équipe d’IRIG de 2010 à 2016, quand le CEA concevait l’usine cryogénique de JT-60SA, le tokamak japonais. L’heure est maintenant aux travaux pratiques : après l’assemblage, achevé au printemps, les essais de qualification sont en cours. Ils seront suivis de la mise en froid des aimants supraconducteurs.
Deux chercheurs grenoblois de notre département participent à cette phase pendant plusieurs mois, sur place ou à distance. Si tout se passe bien, le tokamak japonais générera son premier plasma au printemps 2021. Quant aux avancées scientifiques de ce projet, elles sont déjà partiellement réutilisées pour ITER.