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Fait marquant

Inauguration d’une salle d’intégration pour la cryogénie spatiale


Le 20 septembre 2017, la salle d’intégration pour la cryogénie spatiale du Service des Basses Températures a été inaugurée en présence de Fabienne Serenne du Cnes et d’Olivier Pin de l’Esa et de Vincent Berger, Directeur de la recherche fondamentale du CEA. Cette installation de cent mètres carrés sera notamment utilisée pour les projets d’observatoires Athena (rayons X) et Spica-Safari (infrarouge).

Publié le 10 janvier 2017
Nous nous sommes imposé au fil du temps comme une référence au sein de la communauté de la cryogénie spatiale. Nous avons en particulier participé à la mission Herschel, le plus grand télescope jamais mis en orbite, et au développement des refroidisseurs de type tubes à gaz pour les prochains programmes d’observation de la Terre tels que la prochaine génération de satellites météorologiques Meteosat 3G.

Avec l'Irfu nous sommes aujourd’hui engagés dans le développement d’Athena (Advanced Telescope for High-ENergy Astrophysics), le futur observatoire spatial européen dans le domaine des rayons X. Athena observera les grandes structures de l’Univers et les trous noirs supermassifs avec une résolution et une sensibilité inégalées. Son lancement est aujourd’hui prévu en 2029.

Les mêmes équipes de la DRF sont également impliquées dans la fourniture de l’instrument Spica-Safari (SpicA FAR infrared Instrument), un spectromètre infrarouge à transformée de Fourier. Spica (SPace Infrared telescope for Cosmology and Astrophysics) est un projet de télescope spatial infrarouge moyen et lointain, proposé par l'Agence spatiale japonaise, avec une participation importante de l'Agence spatiale européenne. Il étudiera la formation et l'évolution des systèmes planétaires, le cycle de vie de la poussière interstellaire, ainsi que la formation et l'évolution des galaxies. Son lancement pourrait avoir lieu en 2027.

Pour ces deux instruments, les capteurs refroidis à une température de 50 millikelvins sans recours à un liquide cryogénique devront atteindre une sensibilité inégalée.

Dès sa mise en service, la salle d’intégration accueille une chaîne cryogénique prototype, composée exclusivement d’éléments satisfaisant les contraintes spatiales. Elle démontrera le refroidissement des détecteurs de 300 K à 50 mK, puis la compatibilité de leur cahier des charges avec la sensibilité visée.


Inauguration de la salle d’intégration pour la cryogénie spatiale.
De gauche à droite, Vincent Berger, Yves Samson, Fabienne Serenne, Lionel Duband, Olivier Pin

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