Cette crise affecte le refroidissement d’installations industrielles et peut conduire à une fusion catastrophique des matériaux. Le modèle décrit la poussée exercée par la vapeur sur le liquide. Cette force de recul tend à étaler les bulles en formation et augmente donc la quantité de vapeur à l’interface solide/liquide. La couche de vapeur est un isolant thermique qui supprime le très important transfert apporté normalement par l’ébullition. En travaillant sous gravité réduite dans l’hydrogène à 33K (au voisinage du point critique), les phénomènes sont considérablement ralentis, ce qui en permet l’étude physique approfondie.